Des recherches canines pour retrouver Eduardo Malpica

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– Depuis décembre dernier, Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec (MDIQ) est en lien avec Chloé Dugas, la conjointe d’Eduardo Malpica, disparu dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier.  À l’époque, MDIQ a conseillé à Chloé de se fier à l’enquête en cours, mais la possibilité d’utiliser les chiens formés en recherches de cadavres a été évoquée, en espérant qu’au printemps, Chloé n’ait pas besoin d’avoir recours à ce service.

Dernièrement, l’auteure et trifluvienne Véronique Marcotte a pris contact avec Chloé, et à la lumière de leur première conversation, les deux femmes en sont venues à la conclusion que des recherches canines devenaient l’unique prochaine étape à une enquête qui piétine, et pour une famille épuisée, qui veut des réponses.  Bénévole chez MDIQ depuis peu, Véronique a travaillé sur un autre dossier avec le président de MDIQ, Stéphane Luce, et leur collaboration s’est avérée très positive. C’est donc tout naturellement que l’auteure s’est tournée vers lui, et que MIDQ a fait appel aux services Canins K9. Le samedi 29 avril, une battue à eu lieu, une équipe a fouillé le lieu de 9 h à 15 h. Parmi eux se trouvaient Chloé Dugas, Véronique Marcotte ainsi que Vicky Deschesnes et Gérald Marcil, Michèle Gervais et Sylvie Limoges, ces derniers sont maîtres-chiens pour MDIQ.

L’endroit, cependant, ne peut être divulgué pour des raisons de confidentialité, et à la demande de la famille.

Il faut comprendre que contrairement au policiers ou autres bénévoles dans le domaine, MDIQ pas besoin de raisons particulières pour faire des recherches, mais simplement d’une demande de la part de la famille.

Pour la petite histoire : les chiens sont récompensés de leurs trouvailles même s’ils ne trouvent pas, car pendant les recherches, et après un certain temps, des odeurs de cadavres synthétiques sont cachées sur le parcours du chien et lorsque ceux-ci les trouvent (c’est-à-dire : à tous coups), ils sont récompensés dans le but de les encourager à continuer.

MDIQ refuse la thèse qu’Eduardo aurait pu s’enfuir vers Montréal, ou ailleurs, pour devenir un sans-abri ou pour refaire sa vie. Eduardo, Chloé et leur fils Santiago venaient d’arriver à Trois-Rivières où ils avaient trouvé la maison de leurs rêves, Eduardo avait trouvé l’emploi qu’il espérait. La famille était unie, et heureuse. Au contraire, MDIQ croit qu’il s’est passé quelque chose après la sortie du bar le Zénob. La température oscillait entre -1 et -4 degrés cette nuit-là à Trois-Rivières, l’hypothermie se serait chargée de rendre cet homme en détresse physique en très peu de temps. Un réflexe normal aurait été de vouloir retourner chercher ses effets personnels, mais qu’il en aurait été empêché.

Deux corps policiers sont mêlés à ce dossier. Il serait temps de démontrer qu’ils sont capables de travailler de concert et d’en arriver à une conclusion plausible, qui pourrait enfin être considérée à la fois par la famille, mais aussi par le public.  

Pendant ce temps, MDIQ s’engage à poursuivre l’enquête citoyenne, et à épauler Chloé Dugas et son petit garçon.

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