Suzanne a été enlevée le 9 août 1982 à Montréal, au coin des rues Saint-Hubert et Saint-Grégoire, où elle avait été déposée par un collègue, vers 18 h 15. Elle allait récupérer sa voiture au garage de son ex‑copain, La Garagerie au 900, rue Saint-Grégoire moins de 50 mètres d’où elle fut déposée, en plein heure de pointe. Suzanne n’a jamais récupéré sa voiture. Son collègue a été longuement questionné et écarté de la liste des suspects.
Le 13 août 1982, quatre jours après sa disparition, le corps de Suzanne a été repêché des eaux du Lac des Deux Montagnes/Lac St-Louis à 200 mètres de la berge du Parc Godin, à Ste-Anne-de-Bellevue. Elle était vêtue d’une robe soleil beige pâle, « made in India ». Sa gorge avait été tranchée par un objet ayant laissé deux lacérations. Environ dix tours de ruban gommé ont été enroulés autour de son cou. Elle a aussi été grièvement blessée à la tête. Une hémorragie interne était apparente. Elle avait des ecchymoses sur le côté gauche du visage. Ses mains, coupées par un objet tranchant, indiquaient clairement des tentatives pour se défendre. Le rapport d’autopsie indique que la cause de la mort est la noyade. Elle était sans aucun doute inconsciente lorsqu’on l’a jetée dans le lac puisqu’elle n’était pas ligotée et savait nager. Il n’y avait pas d’évidence d’agression sexuelle. Elle aurait séjourné dans les eaux de deux jours et demi à trois jours.
Le principal suspect au moment des événements, lequel demeure le seul suspect à ce jour, a refusé de passer un test polygraphique en 1982.
Citation d’un article paru dans le journal « Allo Police » du 5 septembre 1982, page 33: « On sait que vendredi le 13 août, un ami de Mme Blanchard, un certain Jean-Claude Taillandier, a signalé sa disparition. Et ça, presqu’au même moment où le cadavre était retiré des eaux du Lac St-Louis. Cet homme d’affaires aurait été interrogé par les policiers et il a été libéré par la suite.’’
Suzanne était la mère de deux adolescents, Stéphane 14 ans et Marie-Claude 12 ans. Les enfants étaient au camp d’été lors du crime, du 7 août au 20 août. Leur père, Yves Blanchard, séparé de Suzanne depuis cinq ans, a été complètement écarté comme suspect par la police. Suzanne et Yves avait une très bonne relation depuis leur séparation. Suzanne œuvrait dans l’industrie du film et des annonces publicitaires. Elle travaillait à PNMD au moment de son meurtre. Elle avait également travaillé brièvement à l’ONF (Office National du film du Canada – 1980) et aux Films 24, dans le Vieux-Montréal (1978-1980).
Détectives en 1982 : Roland Ouimet et Maurice Chartrand, Police de Montréal
Au printemps 2018, Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec a mis une affiche en circulation sur une remorque de Procam International de Laval. Une autre affiche a été installée en décembre 2018 sur une remorque de Transport Gilmyr. Ces affiches parcourent des milliers de kilomètres par semaine et sont visibles pour de nombreux automobilistes!
Si vous avez la moindre information pouvant aider à résoudre ce crime, communiquez avec le SPVM (Montréal) : 514 393-1133. www.infocrimemontreal.ca
Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec au 819-200-462 [email protected]
Abonnez-vous à la page Facebook de Suzanne Blanchard: https://www.facebook.com/groups/728528890629479/?ref=ts&fref=ts
Source : Famille et Allo police
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