Le 27 janvier 1978 semblait être une journée comme les autres pour les deux sœurs, Chantel et Manon. Vers 19:30, elles revenaient du stationnement de la caisse populaire où elles étaient allées glisser avec des amies. Leur maison n’était qu’à seulement trois pâtés de maisons. Ce soir-là, Chantel, 7 ans, a marché un peu plus vite que sa sœur, Manon, de 10 ans. Quand Chantel s’est retournée pour appeler Manon, seul le silence lui a répondu. Les deux sœurs étaient alors à la hauteur de l’école Saint-Joseph, à l’angle des rues Craig et Union à Sherbrooke.
Les policiers ont tout de suite été contactés et ont immédiatement publié un bulletin avec la photo de Manon. Une équipe avec deux chiens a fait des recherches dans une zone boisée à proximité, puis plusieurs bénévoles en motoneige ont fouillé les alentours. La mère des deux filles, Jeannine, a reçu différents appels et la plupart du temps, la personne raccrochait lorsque Jeannine répondait. Cependant, elle aurait également reçu un appel demandant 25 000 $ pour le retour en toute sécurité de sa fille. Jeannine venait de recevoir environ 20 000 $ de l’assurance de son mari, récemment décédé. La police croit donc que cet appel était un canular.
Le 24 mars, la dépouille partiellement gelée de l’enfant a été retrouvée par deux jeunes garçons. Elle était dans les eaux glacées d’un petit ruisseau du Massawippi, à 30 miles au sud de Sherbrooke, où elle a été vue pour la dernière fois. Manon portait encore ses vêtements d’hiver : un costume de ski bleu marin, un foulard et une tuque rose saumon, des mitaines rouges et une paire de bottes marron. Seule une mitaine rouge manquait. La jeune fille avait une entaille sur le front et une source mentionne que l’autopsie a révélé que Manon avait subi une importante fracture du crâne. Plusieurs sources mentionnent que la cause exacte de son décès n’a pas pu être déterminée et que la fillette n’a pas été agressée sexuellement. On croit que la fillette serait morte et placée à cet endroit rapidement après sa disparition, puisque son dernier repas se trouvait encore dans son estomac.
Toute information en lien avec ce meurtre peut être acheminée de façon confidentielle à la Sûreté du Québec à la centrale d’information criminelle au 1-800-659-4264.
Vous pouvez également communiquer de façon anonyme avec Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec (MDIQ) au 819-200-4628 ou à [email protected].
Sources:
https://www.dossiersnonresolus.com/liste-des-cas/manon-dube/
https://theresaallore.com/2016/04/02/le-cas-curieux-de-manon-dube-janvier-mars-1978/
https://www.latribune.ca/2018/01/27/une-mort-impunie-depuis-40-ans-75e94dd49b5aa49e8f9ba2a6e8a1332c
Meurtre non résolu de Manon Dubé à Sherbrooke,Quebec 1978
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