Le 17 février 1971, André Paré a conduit sa fille Alice à son cours de musique au Cégep de Drummondville, plus précisément au pavillon Gilles Fortin. Le cours était prévu de 17h30 à 18h00 mais, pour la première fois, la jeune fille s’y était présentée en retard d‘une dizaine de minutes. Marcel Saint-Jacques, le professeur, n’avait pas attendu et avait quitté le Cégep. Ainsi, à son arrivée, la jeune fille de 14 ans s’était heurtée à une porte close et son père était déjà reparti.
Par la suite, Alice a emprunté 10 cents à deux camarades de classe, dont son amie Louise, et a traversé la rue pour utiliser une cabine téléphonique afin d’appeler à la maison et demander à ses parents de venir la chercher. Malheureusement, ce téléphone public était défectueux et elle n’avait pas réussi à rejoindre ses parents. L’adolescente aurait alors mentionné à son amie Louise qu’elle marcherait pour se rendre chez elle, au 667 boulevard Mercure, en expliquant son chemin. Son domicile était à un mille de là et le parcours la ferait passer par la rue St-Jean et Lindsay ainsi que par le boulevard Mercure.
N’ayant pas eu de nouvelles de leur fille un peu plus tard ce soir-là, les parents d’Alice se seraient rendus au Cégep pour y apprendre que le cours de musique avait été annulé et qu’Alice aurait pris le chemin de la maison toute seule. Ils auraient donc appelé la police à ce moment-là. Au moment de sa disparition, Alice mesurait 4 pieds 5 pouces, pesait environ 70 livres, avait de longs cheveux bruns et portait son uniforme d’école: un manteau rouge vif, des bottes et un chapeau blanc. La jeune fille avait les yeux brun foncé.
68 jours après sa disparition, soit le 26 avril, vers 2 heures de l’après-midi, 3 travailleurs de la ferme Elphège Leclerc du 3e rang à St-Clotilde-de-Horton auraient aperçu des souliers blancs sous un arbre sur un chemin de gravier, à 60 pieds de la route. En s’approchant, ils ont découvert le corps d’Alice. Celle-ci était encore entièrement vêtue de son uniforme d’école et son manteau rouge ainsi que son blouson de lainage vert avaient été enlevés et déposés près de son corps. La flûte qu’elle transportait n’était pas sur les lieux. Suite à un appel public, un garçon qui ramassait des bouteilles a signalé à la police le 29 avril avoir vu la flûte dans un fossé le 24 avril sur la route 20, entre Sainte-Clotilde et Saint-Albert, à 10 minutes de route du 3e Rang où le corps a été retrouvé.
L’autopsie effectuée le lendemain a démontré que la jeune victime avait été étranglée. Elle avait également des ecchymoses sur un bras et sur une cuisse. Il n’y avait aucune trace d’agression sexuelle.
Alice était une étudiante modèle, timide et très rangée. Elle était la petite-fille du juge Joseph Marier, la nièce du juge Marcel Marier de la Cour municipale de Montréal et du juge Elphège Marier de la Cour supérieure du Québec et son parrain (ou beau-père, selon les sources), Paul Chassé pratiquait le droit à Drummondville.
Depuis la disparition d’Alice, plusieurs avenues ont été explorées et plus de 150 personnes ont été interrogées, sans toutefois mener à une piste pour la résoudre. Également, tous les chalets situés en bordure de la rivière St-François ont été fouillés par les policiers. Un témoin aurait mentionné avoir vu la jeune fille entrer dans une voiture Chevrolet 1970 à deux portes de couleur noir le soir de sa disparition.
Toute information en lien avec ce meurtre peut être acheminée de façon confidentielle à la centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800-659-4264.
Vous pouvez également communiquer de façon anonyme avec Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec (MDIQ) au 819-200-4628 ou à [email protected].
Sources: Web (John Allore & Éric Veillette en particulier)
https://theresaallore.com/2017/05/28/the-1971-unsolved-murder-of-alice-pare-wkt-25/
https://historiquementlogique.com/2019/01/28/alice-pare-1971/
http://www.ericveillette.ca/2020/11/1971-17-janvier-alice-pare.html
https://memoireduquebec.com/wiki/index.php?title=Par%C3%A9_%28Alice%29
Meurtre non résolu d’ Alice Paré à Drummondville Québec 1971
https://theresaallore.com/2016/04/15/alice-pare-cedrika-provencher-ce-qui-est-passe-est-un-prologue/
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