La nuit du 24 août 1984, Rose-Marie Doyle-Giverin a été violée puis poignardée à quatre reprises alors qu’elle se promenait sur le boulevard Grande-Allée, à Saint-Hubert. Ce n’est que le lendemain qu’un passant a découvert la femme de 46 ans, morte dans un fossé. Elle était à moitié nue et ses vêtements déchirés traînaient près d’elle.
Selon les informations des policiers, Rose-Marie était en contact à l’époque avec un homme d’origine autochtone et plusieurs photos de lui ont été découvertes dans le domicile de la victime ainsi que dans sa sacoche. L’une des photos avait un message en anglais écrit dessus: «À ma loyale partisane, Rosa. Amour, Donn». Tout a été fait pour retrouver ce fameux Donn, allant jusqu’à éplucher tous les carnets d’adresses de la victime, en vain. Il faut rappeler que ça ne veut pas dire que c’est lui qui a tué Rose-Marie. Tout ce qu’on sait, c’est qu’elle correspondait avec lui, donc les enquêteurs aimeraient l’identifier et éventuellement lui parler. Les enquêteurs se demandent si Rose-Marie a pu rencontrer Donn grâce à son travail bénévole dans les prisons ou à l’Hôpital Douglas.
Les enquêteurs disposent d’un échantillon d’ADN du meurtrier de la femme et ces dernières années, ils ont pu exclure un certain nombre de suspects.
Toute information en lien avec ce meurtre peut être acheminée de façon confidentielle à la police de Longueuil au 450-463-7100, poste 5094.
Vous pouvez également communiquer de façon anonyme avec Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec (MDIQ) au 819-200-4628 ou à [email protected].
Sources: Famille
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