| Farnham | Lise Brisebois Assassinée le 10 mars 1990

Temps de lecture:4 Minute, 13 Seconde

Le vendredi 9 mars 1990, Lise Brisebois se rend à la discothèque Super 9 de Saint-Mathias-sur-Richelieu. Elle y rencontre son amie Sophie ainsi que Gaétan, un homme qu’elle fréquente depuis trois semaines. La soirée se déroule à merveille. Heureuses, les deux jeunes femmes partent prochainement pour la Floride. Un premier voyage en avion très attendu pour Lise.

Après la fermeture du bar, vers 3h30, chacun part de son côté. Lise, en automobile, retourne directement à la maison familiale de la rue Paquette à Brossard où elle habite avec ses parents et deux garçons de 13 et 16 ans qui y vivent en foyer d’accueil. Cette nuit-là, étant à leur chalet, les parents sont absents mais les adolescents dorment au sous-sol.

À 4h10 du matin, la jeune femme reçoit un appel de son copain Gaétan qui souhaite s’assurer qu’elle est bien rentrée. Après 15 minutes, elle interrompt la conversation et mentionne à Gaétan qu’elle croit entendre quelqu’un à la porte. Il ne lui reparlera plus jamais.

Vers 5 heures du matin, incapable de trouver le sommeil, la voisine d’en face, Lily May Hadock, se lève pour regarder la télévision. Elle entend du bruit provenant de la maison des Brisebois. Quelques minutes plus tard, elle voit une automobile qu’elle ne croit pas être celle de Lise quitter la cour, les phares éteints.

Le samedi soir, Lise ne se présentera pas à un souper prévu chez Gaétan. Le 11 mars très tôt le matin, la disparition de Lise est signalée à la police. Ils fouillent les lieux et trouvent, à l’entrée, des bouts d’ongles artificiels brisés.

Le 17 novembre 1990, un émondeur effectuant des travaux pour Hydro-Québec à Rainville, une municipalité maintenant fusionnée à Farnham et aux limites de Brigham, retrouve des ossements humains éparpillés à une douzaine de mètres du rang Gingras. Dépêchés sur place, les policiers de la Sûreté du Québec fouillent le boisé sans retrouver de vêtements ou de bijoux. Des cheveux sont cependant récupérés ainsi que des ongles en vinyle rouge. Le rapport d’investigation du coroner conclut à une mort violente par homicide. Dix jours plus tard, les restes sont identifiés comme étant ceux de Lise Brisebois. L’identification a été faite à partir d’une mèche de cheveux, la fiche dentaire de Lise et les ongles rapportés.

Deux hypothèses ont été présentées par Luc Grégoire du Bureau des enquêtes de l’Estrie de la Sûreté du Québec, lors de l’émission Dossiers mystères diffusée à Télévision Quatre-Saisons.

La première étant qu’après avoir raccroché avec Gaétan, la jeune femme aurait ouvert la porte à une personne, probablement une connaissance, et qu’il y aurait eu altercation. C’est à ce moment qu’elle aurait cassé ses ongles. Peu après, la voisine a entendu du bruit et a vu une voiture quitter les lieux. Lise aurait été enlevée à ce moment, avec ses vêtements sur lesquels elle avait enfilé une robe de chambre, et l’auto de celle-ci aurait été abandonnée dans le stationnement du centre commercial Champlain afin de brouiller les pistes. Lise aurait ainsi disparu.

La deuxième hypothèse se base sur le témoignage de Said, un des deux jeunes garçons hébergés chez les Brisebois. Il croit avoir aperçu Lise le samedi matin 10 mars. Selon cette hypothèse, il y aurait donc eu altercation à la maison dans la nuit, mais sans qu’il y ait eu enlèvement au domicile de la rue Paquette. Toujours selon l’adolescent, Lise serait partie vers midi en portant les vêtements de la veille, une jupe de suède noire et une veste de suède beige. Un autre témoignage concorde avec ce scénario. En effet, Marlène Lapierre, la gérante d’une boutique au Mail Champlain, croit également aussi avoir vu la femme le 10 mars. Vers 14h, elle aurait essayé et acheté des vêtements. Dans ce cas-là, Lise aurait été enlevée au Mail Champlain. La caissière ne peut pas retrouver un reçu des achats qu’aurait faits Lise cette journée-là. Il est cependant possible que les témoins se trompent de journée.

Lise Brisebois mesurait 5 pieds 4 pouces et pesait 107 livres. Elle avait les yeux pers et de longs cheveux blond clair. Lors de sa disparition, elle portait une jupe courte en suède noir, un chandail noir, des bas de nylon et des souliers noirs ainsi qu’un manteau suède beige.

Toute information en lien avec ce meurtre peut être acheminée de façon confidentielle à la Sûreté du Québec à la centrale d’information criminelle au 1-800-659-4264.

Vous pouvez également communiquer de façon anonyme avec Meurtres et Disparitions Irrésolus du Québec (MDIQ) au 819-200-462 ou à [email protected].    

Sources: https://www.laveniretdesrivieres.com/faits-divers/trente-ans-sans-reponse-qui-a-tue-lise-brisebois/
https://www.dossiersnonresolus.com/liste-des-cas/lise-brisebois/
https://www.lecourrierdusud.ca/onze-meurtres-et-disparitions-survenus-sur-le-territoire-sont-toujours-sous-enquete-a-la-sq/
DISPARITION de Lise Brisebois 23 ans

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